L’échelle interrégionale
Présentation du territoire Massif par Christophe RUSS du CGET
Le Massif est un dispositif interrégional. L’enjeu principal pour le territoire Massif central est de rester une montagne habitée, dynamique, capable d’attirer et maintenir des entreprises et des actifs, en s’appuyant sur :
- Une meilleure valorisation de la qualité́ environnementale du territoire et de ses ressources naturelles,
- L’innovation par les acteurs issus des territoires, afin de construire de nouveaux modèles de développement.
Le dispositif Massif peut participer au financement de projet dans le champ culturel autour des questions de l’itinérance et de la médiation.
Le dispositif Massif a plutôt vocation à financer des « gros » projets (impliquant de nombreux acteurs et/ou des structures solides).
Le dispositif Massif propose un accompagnement pour les porteurs de projet à travers son site www.massif-central.eu
Point de vigilance : les dernières réformes territoriales ont éloigné les capitales régionales du territoire Massif. La problématique est que espace massif reste un enjeu pour ces nouvelles Régions. Par ailleurs, il possible que la clause de revoyure soit mise en place de manière anticipé par ces Régions.
L’échelle « locale »
Présentation de l’échelle GAL « Groupement d’Action Locale » lier aux programme européen Leader par Valentin VAQUE de l’ARDTA.
L’ARDTA est l’Agence Régionale de Développement des territoires d’Auvergne, c’est une structure qui accompagne les collectivités (commune, com com, intercom) dans leurs dynamique de changement.
Les GAL réunissent à la fois des acteurs publics (élus ; agent de collectivités…) et privés (entreprises ; association…) d’un territoire rural, leur fonction est la mise en place d’une stratégie de développement du territoire concerné en lien avec le programme européen Leader, leur forme juridique et leur périmètre peuvent être varier.
Le fonctionnement des GAL repose sur un principe ascendant. Chaque GAL définie sa stratégie de développement et les thématiques sur lesquel il souhaite intervenir, au plus près de leurs enjeux locaux. Par exemple, en Auvergne 13 GAL sur 16 ont décidé de se doté d’un volet culture et patrimoine. En revanche la constitution des GAL est peu transparente et essentiellement lié à des contextes locaux.
Pour les acteurs culturel de ces territoire, Il a donc un véritable enjeu à avoir une démarche proactive en direction de ces GAL afin de participé aux dialogues et d’y défendre la place des enjeux culturels.
A noté que les GAL sont en plein restructuration (programmation 2014- 2020). D’autre part, les GAL ont la capacité d’aider de « petit » projet ainsi des projets de coopération avec d’autres territoires.
L’échelle intercommunale
Depuis la réforme territoriale de 2015, les EPCI – Etablissement Public de Coopération Intercommunale - sont en pleine restructuration. Plusieurs échéances vont marquer celle-ci :
- Au 1er janvier 2017, les nouveaux périmètres des intercommunalité seront arrêtés
- En mars 2017 les compétences de chaque intercommunalité seront arrêtées.
L’intercommunalité est un échelon territorial en plein développement, Il y a donc un véritable enjeu à faire de la compétence culture une compétence intercommunale.
Point de vigilance à faire la part entre « équipements culturels » (investissement) et « activités culturelles » (fonctionnement)
L’échelle régionale
Il semble impossible pour l’instant de tirer des analyses générales de la réforme des Régions – dans leurs périmètres et leur compétences- et sur leur conséquence sur le secteur culturel. Ces bouleversements ne vont pas sans susciter un certain nombre d’inquiétude, d’autant plus que les politiques culturelles semblent avoir été peu anticipées.
A noter que l’on constate dans certaine région un regain d’intérêt de la part des DRAC pour les questions territoriales.
Des acteurs culturels sous tension
- Difficultés à avoir des réponses et de la visibilité sur les politiques culturelles des différentes collectivités.
- Difficultés matérielles très immédiates : exemple de la trésorerie mise à mal par les retards administratifs dans l’attribution et le versement des subventions.
- Un effet de cumul : toute les collectivités (commune ; interco ; département ; région..) se réorganisant au même moment, les difficultés de visibilité et de gestion administrative se retrouve à tous les niveaux. Il est impossible pour les acteurs de s’appuyer sur une collectivité pour compenser la défection d’une autre.